LES PREMIERS SOINS POUR UN BON DEPART DANS LA VIE
Première visite chez le vétérinaire
1ère étape : Anti-puces
Les puces provoquent chez le chaton un réflexe de grattage, de toilettage et de léchage important qui favorise l’ingestion de poils et déclenche dans certains cas des inflammations de la peau par allergie aux piqûres de puces.
Il faut "anti-pucer" le chaton sur le conseil du vétérinaire avec une pipette adaptée à son âge et à son poids ou avec un spray.
2ème étape : Vermifuge
Le fait de vermifuger les chatons permet d’éviter beaucoup de problèmes intestinaux et autres dans la première année de votre chaton.
Il faut le préserver et lui assurer une très bonne hygiène de vie.
Vermifugez régulièrement votre chaton sur les conseils du vétérinaire, avec un traitement adapté qu'il vous fournira.
Après la première fois, recommencez au bout d'un mois puis tous les mois jusqu'à ses 6 mois. Prenez note des dates pour ne pas oublier.
2ème visite chez le vétérinaire: les vaccinations
Pour bien protéger votre compagnon, ne manquez pas de le faire vacciner dès 3 mois, après les étapes anti-puces et vermifuge, pour une meilleure efficacité. L’aimer, c’est le protéger!
La vaccination comprend :
Une injection à un mois d’intervalle,
Un rappel un an après,
Puis toutes les années à date échéance sans oubli. (sinon il faut tout recommencer)
FOCUS SUR...
La vaccination des chatons et des chats
Pour les chatons : premiers vaccins
Dès l'âge de 3 mois, les chatons ne sont plus protégés par les anticorps de leur mère. Il est donc recommandé de commencer à les vacciner à ce moment là et d’effectuer une seconde injection un mois plus tard.
Pour les chats adultes : rappels annuels
Il est fortement conseillé de vacciner tous les ans votre chat pour réactiver ses anticorps vaccinaux et continuer à le protéger des maladies infectieuses contre lesquelles il a été vacciné chaton.
Même si votre chat est âgé (et surtout s'il est âgé), il ne faut pas oublier ses rappels, car ses défenses immunitaires s’amenuisent avec le temps et il devient plus fragile.
Les vaccinations de votre chat doivent être à jour, en particulier si vous l'emmenez en voyage ou s’il est gardé dans une pension.
Contre quelles maladies vacciner son chat ?
Le Coryza (Herpèsvirus, Calicivirus, Chlamydia)
Cette maladie touche potentiellement tous les chats : les animaux vivant en communauté (chatterie, refuge, « famille nombreuse », chats semi-sauvages), les chatons et les adultes non vaccinés, et même les chats d'appartement non vaccinés.
Après une période de 2 à 5 jours d'incubation, les symptômes apparaissent : il s'agit de signes respiratoires (toux, éternuements), d'écoulements des yeux et du nez, d'une perte d’appétit, et, parfois, de "taches" rouges dans la bouche (ulcères buccaux). Lors de chlamydiose féline, c'est l'atteinte oculaire qui prédomine : écoulement de larmes et paupières rouges voire gonflées, parfois associée à des troubles respiratoires (toux sèche, forte et quinteuse).
La contagion s’effectue (comme pour la grippe chez l’Homme) sans contact direct, par les éternuements ou quand les chats se soufflent dessus, ou encore par propriétaires de chat interposés (les agents infectieux concernés sont très résistants dans le milieu extérieur et peuvent être transportés sur des vêtements, sous des semelles de chaussures...). Toutefois, cette maladie n’est pas transmissible à l’Homme.
Cette maladie peut devenir extrêmement grave dans la mesure ou la fièvre et la perte de l'odorat liée à l'encombrement nasal peuvent entraîner une perte d'appétit, une déshydratation et une altération importante de l'état général menant, dans les cas les plus graves, au décès du chat.
Le risque est d'autant plus important que le chat est immunodéprimé (porteur de virus entraînant une immunodéficience tels que le virus de la leucose féline ou le virus du SIDA du chat) ou que le type de virus impliqué dans le coryza est particulièrement agressif (possibilités, dan
s certaines formes de caliciviroses, d'atteintes articulaires et d'atteintes d'organes internes : hépatite, pleurésie, bronchopneumonie ... conduisant à un décès quasi-inéluctable).
Pour éviter tout risque de contamination, vaccinez votre chat et n’oubliez pas les rappels.
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Primovaccinations : 1ère injection possible dès l'âge de 8 semaines, 2ème injection 3 à 4 semaines après la 1ère injection.
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Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
Le Typhus ou Panleucopénie féline (Parvovirus)
Le typhus félin est une maladie infectieuse du chat mortelle dans 50% à 90% des cas.
Il provoque une gastro-entérite dont les symptômes sont : douleurs, diarrhée sévère, vomissements, déshydratation et abattement intense.
Le Parvovirus responsable de la maladie est très résistant dans l'environnement ; il se retrouve dans la gorge et dans les excréments du chat et se transmet par simple voie orale ou nasale. Il peut se fixer sur les vêtements ou chaussures et être ainsi transporté sur de longues distances et infecter même des chats d'intérieur.
Chez les chattes gestantes, le virus peut également être transmis aux fœtus. Les chatons n'arriveront alors pas à terme ou naîtront avec des malformations du cervelet.
Grâce à une vaccination de plus en plus fréquente des chatons, la maladie recule. Le vaccin est très efficace et fortement recommandé.
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Primovaccinations : 1ère injection possible dès l'âge de 8 semaines, 2ème injection 3 à 4 semaines après la 1ère injection.
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Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
La leucose féline (FeLV)
La leucose féline est due à une infection par le virus leucémogène félin (FeLV).
C'est une maladie qui évolue sur plusieurs années et dont la forme peut énormément varier d'un chat à l'autre : les animaux atteints par le virus présentent en général un ou plusieurs symptômes, discrets et passagers, lors de leur contamination ; ils connaissent ensuite une phase asymptomatique qui peut durer plusieurs années ; enfin, des symptômes graves apparaissent, aboutissant irrémédiablement au décès :
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symptômes discrets et passagers : fièvre, ganglions volumineux, extinction de voix.
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virus présent (animal en bonne santé) : quelques mois à quelques années sans symptômes.
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symptômes graves : plaies qui ne guérissent pas, maladies respiratoires, gastro-entérites, gingivites, tumeurs (lymphosarcomes), anémie, leucémie...
La leucose féline se transmet de chat à chat. Bien que le virus soit présent dans toutes les sécrétions du chat malade (sang, larmes, salive, urines...), les modes de transmission principaux sont, comme pour le SIDA, la voie sexuelle et la voie sanguine. Quand 2 chats vivent ensemble au sein de la même famille et que l'un est porteur du FeLV et l'autre non, il est donc rare qu'ils se transmettent le virus. Il existe également une transmission in utero (de la mère aux chatons). Extrêmement contagieuse, cette maladie touche entre 2 et 10 % de la population féline. Ce virus est absolument inoffensif pour l'homme.
Il n'existe pas de traitement spécifique. La prévention par la vaccination est le seul moyen efficace pour lutter contre cette maladie. Pour être correctement protégé, votre chat doit avoir un rappel tous les ans.
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Primovaccinations : 1ère injection possible dès l'âge de 9 semaines, 2ème injection 3 à 4 semaines après la 1ère injection.
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Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
La rage (Rhabdovirus)
Le virus de la rage est fortement concentré dans la salive des animaux porteurs. La transmission de la maladie se fait principalement par morsure. C'est pourquoi toute morsure doit être prise au sérieux, même si l'animal est apparemment sain. Cette maladie est transmissible à l’Homme, et il n'existe aucun traitement efficace une fois que les premiers symptômes ont fait leur apparition ; c'est la raison pour laquelle la législation française est très stricte à propos de la rage et de la vaccination antirabique.
Le virus de la rage est neurotrope, c'est-à-dire qu'il va gagner le cerveau en cheminant par le réseau nerveux et être responsable d'une encéphalite.
L'incubation du virus est assez courte chez le chat : 15 à 30 jours.
Il existe deux formes de la maladie chez les chats :
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La forme dite « furieuse » : C'est la plus connue, c'est l'image que l'on a tous de l'animal agressif qui salive. Le chat change alors de comportement brutalement. Il devient agressif et mord tout ce qui passe à sa portée. Des troubles de l'équilibre et de la déglutition sont également présents dans les formes évoluées.
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La forme paralytique (ou rage dite « muette ») : Elle est nettement moins caractéristique. Le chat présente une paralysie des muscles de la mâchoire, il a des difficultés à ouvrir la gueule. Il salive abondamment.
La vaccination est le moyen le plus sûr de prévenir la maladie chez le chat et d'en limiter l'extension. On peut la pratiquer dès l'âge de trois mois, c'est à dire au moment des rappels des autres vaccins, à condition que le chat soit identifié.
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Primovaccinations : Une seule injection dès l'âge de 3 mois (le chat doit être obligatoirement identifié par puce électronique ou tatouage).
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Rappel annuel : Injection de rappel indispensable chaque année pour garantir une protection efficace contre le virus.
Vacciner son chat tous les ans ou tous les 3 ans selon le vaccin, c’est le protéger contre les maladies infectieuses.